MES 2 VISITES AU MANS CLASSIC

2006 aura été l'occasion de commémorer les 40 ans de la première victoire de Ford en 1966.

Il y avait les 3 voitures pour l'occasion qui n'étaient peut-être pas les vraies, bien que la numéro 2 victorieuse avait 3 signatures dont celle de Carroll Shelby et Bob Bondurant dans le cercle blanc sur le capot moteur arrière et qui n'a pas conduit l'auto en 1966 durant la course.

J'ai toujours placé cette activité très tôt dans mes voyages question de débuter sur les chapeaux de roues. L'arrivée dans la ville même est comme arriver dans n'importe quelles villes modernes d'Europe, jusqu'à ce qu'on aboutisse sur le quartier médiéval construit sur une base romaine. Le bâtiment le plus spectaculaire est la vieille cathédrale dont la construction c'est fait en quelques étapes sur une période de quelques siècles. La cathédrale que l'on peux admirer aujourd'hui est de style gothique flamboyant.

  RAPPEL D'UNE SCÈNE D'UN FILM DE STEVE McQUEEN

Lors d'une fin de semaine Le Mans Classic, il n'est pas rare d'y voir passer des voitures anciennes devant ce majestueux bâtiment qu'est la cathédrale St-Julien dont la construction débuta au XIe sciècle et s'étala sur quelques centaines d'années au fil des remaniements.

Dans le film Le Mans de Steve McQueen, on le voit passer devant à bord d'une Porsche 911 1970.

En se promenant sur une rue commerciale, je ne vois tu pas une boutique officielle des 24 heures du Mans. Bel endroit pour acheter mon billet d'admission me dis-je.

  UNE SORTIE DANS LE QUARTIER MÉDIÉVAL TRÈS TÔT EN JOURNÉE

Une fois une bonne nuit de sommeil passé, étant encore sur le décalage horaire, on se réveille assez tôt du genre 4:00 du matin. Tant qu'à ne plus être en mesure de dormir, pourquoi ne pas prendre une petite marche dehors. J'ai toujours eu des hôtels au centre-ville, en marchant les rues tôt le matin, ça permet de voir des Porsche avec volant à droite, Renault Apline, Aston Martin et autres voitures du même acabit stationnée dans les rues et stationnement des autres hôtels avoisinants.

Après le p'tit déjeuner, on saute dans l'auto avec caméra, billet d'admission et de parking, direction le Circuit des 24 heures du Mans. Pas besoin de cartes ni de GPS, il y a des indications très efficaces pour se rendre à destination, tellement, que je ne passe jamais par le même chemin quand j'y vais.

  L'ARRIVÉE AU PARADIS

À un moment donné, il y a un de ces panneaux indicateur avec 3 petits panneaux de couleur superposés indiquant le stationnement. J'avais le bleu sur mon billet de parking. J'ai donc suivi cette indication.

Une fois l'auto stationnée avec le billet de stationnement collé à l'intérieur du pare brise, je réalise que je suis au paradis du passioné de bagnole. Une Porsche Turbo turquoise des années 80, une Viper GTS, et encore quelques Lotus des années 70 retardent mon entrée au circuit.

Une fois les portes du paradis franchies, une jeune demoiselle habillée en mécano donne au visiteur un plan et un horaire des activités. Des kiosques nous accueille avec divers produits comme des répliques de pneus d'époque à installer sur notre Porsche 356, des vêtements que seuls des proprios de voitures anglaises qui roulent décapoté, beau temps, mauvais temps s'achèteraient.

Plus loin, ce sont les paddocks qui nous attendent.

  DANS LES PADDOCKS

Ils sont séparés par plateau d'époque ou de série de course. Il y en a environ 7 ou 8.

On voyage alors dans le temps à travers les grandes décennies en débutant par les années 30, époque reine des Bugatti bleues pâles, Talbot et Alpha Roméo écurie dirigée alors par Enzo Ferrari, les années 50, 60 époque durant laquelle Jaguar, Ferrari, Porsche, Alfa Romeo et Ford se sont relayée comme marque victorieuse au Mans.

Lors de cette expédition de l'histoire de l'automobile, on assiste à un chassé croisé de voitures qui font le déplacement entre paddock et circuit. Vient un temps d'aller s'assoir dans les tribunes pour voir ces bolides en action et surtout de voir un départ à la sauce Le Mans comme il se pratiquait avant 1969.

Spectaculaire à voir!

  UN MUSÉE DIGNE DE SON HISTOIRE

Le Circuit des 24 heures du Mans compte aussi un musée, le Musée Automobile de la Sarthe qui, notamment relate les exploits réalisés depuis 1923 par le biais de dioramas très détaillée à l'échelle 1:43.

Il y a un diorama par décennie montrant la ligne départ-arrivée démontrant l'évolution de l'évènement et des installations du circuit. Autre aspect intéressant, une vitrine montre toutes les voitures ayant gagné les 24 heures du Mans depuis 1923.

Côté voitures de tailles réelles, la collection du musée comporte quelques bolides ayant déjà participé à la célèbre course d'endurance ainsi que des autos de production et véhicules militaires.

  DIORAMAS DE PADDOCKS PAR DÉCENNIE